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Face à l’explosion de la consommation énergétique du web, des émissions de CO2 et l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, l’adoption de gestes et de comportements plus éco-responsables, tant sur le plan personnel que professionnel, apparaît comme étant indispensable.

Véritable enjeu des temps modernes, le « Numérique Responsable » (ou Green IT en anglais) est une démarche d’amélioration en continu dans le but de réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des Technologies de l’Information et de Communication (TIC).

Le numérique de demain se doit d’être éthique et écologique. Responsable de 4% des émissions de Gaz à Effets de Serre (GES) dans le monde (soit plus que le transport aérien, qui représente 2 à 3% des émissions mondiales), son impact pourrait augmenter considérablement d’ici 2025, avec un triplement des émissions anthropiques.

L’utilisation de devices tels que des smartphones, tablettes et ordinateurs, ont un impact non négligeable sur l’environnement. En 2019, le secteur du numérique comptait plus de 34 milliards d’équipements (dont 19 milliards d’objets connectés), pour plus de 4 milliards d’utilisateurs. (selon Green IT). La consommation électrique de ces équipements ainsi que leur production nécessitant une quantité importante de ressources (énergie, eau, ressources non renouvelables), l’épuisement de celles-ci est inévitable.

Face à une nécessaire transition écologique, les acteurs de la finance alternative aussi bien que ceux du private equity ont un rôle important à jouer.

Finance responsable et crowdfunding

Si le volume total de la collecte des plateformes de crowdfunding en France explosait en 2021, avec une croissance de 84% par rapport à l’année précédente, on notait également une augmentation nette du nombre de plateformes et projets portés par l'Économie Sociale et Solidaire (ESS). Selon le baromètre du crowdfunding 2022, 65,1% des plateformes de crowdfunding prennent en compte des critères ESG dans leur approche pour identifier les projets éligibles.

De plus, 53,5% des plateformes énoncent avoir déjà pris en compte au moins une fois les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies dans leur approche pour identifier des projets éligibles.Ainsi, près de 77.000 projets, soit 45% des projets financés relèvent d’une dimension économique, sociale et solidaire. Un véritable retour à ce qu’on pourrait qualifier d’ADN du crowdfunding, le financement par le don ayant bien souvent une visée sociale.

Finance responsable et private equity

Selon un sondage IFOP de Septembre 2021, 60% des français estiment accorder une place importante à l’impact social et environnemental de leurs placements. Aussi, les investisseurs en private equity cherchent de plus en plus à soutenir des projets à impact. On observe ainsi une réelle mue du capital-investissement en matière d’ESG.

Une prise de conscience des investisseurs, des fonds d’investissement mais aussi du législateur. Dans le monde du capital-investissement, les critères ESG sont devenus indispensables pour connaître et mesurer l’impact sociétal d’une entreprise. Depuis décembre 2021, la taxonomie de l’Union Européenne (UE Taxonomy) propose un système de classification des activités économiques durables et respectueuse de l’environnement, obligeant ainsi les fonds de Private Equity à s’engager vers des projets ESG.

En 2020, 95% des sociétés de gestion françaises déclaraient avoir mis en place une politique d’investissement responsable et d’intégration des critères ESG. Un taux supérieur à la moyenne mondiale, qui avoisine les 80%.

Au-delà de ces critères, de nombreuses actions concrètes sont mises en place par les sociétés de gestion de portefeuilles, telles que la création d’une équipe dédiée ESG ou encore la labellisation de leurs fonds d’investissement.

Mipise à l’heure de l’éco-responsabilité numérique

Au cours d'un séminaire d'entreprise, les équipes Mipise se sont saisies des questions liées aux sujets de sobriété numérique au travers d’un atelier ludique et collaboratif. Par la co-construction d’une fresque du numérique, les équipes ont pu se sensibiliser à l’impact et la part du numérique dans les enjeux environnementaux, tout en identifiant les actions à mettre en place pour évoluer vers un numérique plus écoresponsable.

L'objectif sera désormais d'intégrer, à toutes les étapes de conception de nos solutions techniques, les questions liées aux impacts environnementaux (biodiversité, consommation d’énergie, etc.), et à l'émission de CO2. A long terme, cela conduira à faire évoluer nos réflexions en matière d'éco-responsabilité numérique, vers une conception de nos logiciels techniques plus sobre, et un recours à des prestataires plus respectueux sur ces aspects (serveurs, etc.).

A l’heure où les enjeux ESG prennent une place de plus en plus importante dans le monde du Private Equity, Mipise s’engage à soutenir une finance responsable associé à la conviction que la plupart des changements sociétaux nécessaires à l’avènement d’un monde meilleur et plus éclairé s’épanouiront dans la mutualisation des idées et la coopération.

Ces réflexions et nos avancées dans ce domaine feront l'objet d'articles spécialisés sur ces sujets.