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Si la pratique de collecter des fonds auprès des particuliers pour servir une cause ne date pas d’hier, son histoire « contemporaine » s’est considérablement démocratisée ces dernières décennies.

Mécénat, legs, prélèvement automatique, street-fundraising ou encore crowdfunding, les modèles de fundraising se diversifient, se renouvellent et s’adaptent. Pour toucher une vaste part de la société civile, les organismes testent différents leviers de collecte.

L’essor du numérique a ouvert la voie à des pratiques innovantes et digitales. Internet s’invite dans les foyers, offrant de multiples opportunités de collecte. En quelques clics seulement, via une page web, une plateforme de collecte ou encore un réseau social, un particulier peut choisir de soutenir un organisme, une cause, une action et faire un don.

Le fundraising en ligne permet à une diversité d’acteurs de se faire connaitre auprès des particuliers ainsi que des grands donateurs, mécénats d’entreprises, etc. Là où certains modèles de collectes étaient réservés à des organismes possédant les infrastructures nécessaires, le web permet l’émergence de projets moins visibles.

Pour un acteur en quête de fonds, c’est l’opportunité de médiatiser une action auprès de la société civile, de faire connaitre son organisme et de développer un réseau de communication autour du projet.

Les outils de collecte de fonds sur le web sont multiples, possédant chacun spécificités et avantages.

Les principaux modèles de fundraising digital existants sur le marché

Le formulaire de collecte : Développer son propre site web et implémenter un formulaire sur une page contextualisée

• Avantages : Il existe une offre assez variée de prestataires de services qui proposent des formulaires de collecte de dons non affectés. Ces formulaires peuvent être intégrés sur un site institutionnel. Leur mise en place est rapide, simple et peu coûteuse.

• Inconvénients : Le branchement de formulaires de collecte de dons non affectés n’est pas perçu comme du financement participatif. Ce modèle de collecte ne permet pas de recruter des donateurs de manière pérenne et de développer une communauté d’investisseurs fidélisés.

Les réseaux sociaux : mettre en place une campagne en utilisant les boutons « donation » sur les réseaux sociaux

• Avantages : les réseaux sociaux permettent de rapidement mobiliser des foules et de créer des vagues d’engagement sur de courtes durées.

• Inconvénients : Les réseaux sociaux ne permettent pas de mobiliser des donateurs sur le long terme. Leur modèle repose sur l’instantanéité, l’éphémère. Conserver une communauté fidélisée implique de l’alimenter continuellement via une communication active. Le fil de contenus des réseaux sociaux doit être en permanence animé pour ne pas perdre ce qui a été acquis.

Les annuaires d’associations : souscrire aux services de collectes dédiés aux associations

• Avantages : C’est un modèle peu coûteux, intéressant pour des associations qui disposent de peu de budget dédié à la gestion de collectes.

• Inconvénients : Un dispositif qui ne propose aucune visibilité sur les projets. Ces plateformes ne sont pas pensées pour attirer des donateurs et les fidéliser.

Les plateformes de financement participatif existantes : Faire appel à une plateforme de financement participatif pour présenter le projet à financer

Les plateformes généralistes :

• Avantages : La soumission d’un projet d’intérêt général sur une plateforme de crowdfunding grand public est très accessible. Les commissions perçues par la plateforme sont comprises en 5 et 8% du montant levé. Le porteur de projet dispose également de la communauté de donateurs fidélisée par la plateforme.

• Inconvénients : La présentation du projet est soumise au format graphique et éditorial proposé par la plateforme. La myriade de projets portés par les plateformes dites généralistes réduit considérablement la visibilité de chaque projet. Par ailleurs, les données des contributeurs sont conservées par la plateforme, cette communauté « n’appartient pas » au porteur de projet.

Les plateformes spécialisées :

• Avantages : Porter son projet auprès d’une plateforme spécialisée renforce les chances de bénéficier de nouveaux donateurs dont les valeurs ou le centre d’intérêt correspondent au projet.

• Inconvénients : toutes les thématiques ne sont pas couvertes par les plateformes existantes. Le secteur de la santé est, par exemple, assez peu représenté par les plateformes de financement participatif.

Les plateformes de financement participatif : Développer son propre outil de crowdfunding

• Avantages : Disposer de sa propre plateforme de financement participatif facilite le développement d’une communauté autour d’une thématique, d’une cause ou d’un secteur géographique dédié. En utilisant le potentiel des canaux digitaux et des réseaux sociaux, les donateurs deviennent des ambassadeurs des projets et de l’organisme qu’ils soutiennent. Ils sont qualitatifs et fidélisés sur le long terme.L’organisme propriétaire de la plateforme peut porter autant de projets qu’il le souhaite. La gestion graphique et éditoriale est à son image, il est également possible de multiplier les modèles de collecte – don – cagnotte – prévente.

• Inconvénients : Piloter une plateforme de financement participatif suppose une bonne compréhension des enjeux financiers et règlementaires. Une campagne de crowdfunding est avant tout une opération de communication qui nécessite de mettre en place une stratégie efficace pour développer sa propre communauté de donateurs et les fidéliser sur le long terme. L’investissement au démarrage est plus conséquent qu’avec une plateforme existante. Mais La création ou la gestion d’une plateforme dédiée permet aussi de réduire considérablement les frais de commission prélevés par les plateformes intermédiaires.

Le crowdfunding : un nouveau mode de relation interactive

Encouragé par une règlementation encadrant son usage, le financement participatif trouve progressivement sa place en France au sein du secteur associatif.

629 millions d’euros ont été collectés par le crowdfunding en 2019, dont 79,6M d’euros pour le don, pratique qui s’applique le plus souvent aux domaines associatifs ou personnels.

Si le crowdfunding permet à des organismes de financer des projets, c’est aussi un formidable outil de communication. Une campagne de financement participatif permet à l’organisme de faire connaitre sa cause auprès d’un vaste public. En utilisant le potentiel des réseaux sociaux et des canaux digitaux, le porteur de projet à la capacité de transformer les donateurs en ambassadeurs du projet qu’ils soutiennent.

Chaque visiteur analyse en moyenne 4 projets sur une plateforme de crowdfunding, avant de choisir d’en soutenir un. Une fois devenu contributeur, le donateur développe tout un écosystème de communication autour du projet qu’il soutient. Le premier levier activé est le réseau de proximité, personnel et familial. Le donateur peut ensuite étendre son action sur les réseaux sociaux, ouvrant alors l’accès à un tout nouveau cercle de potentiels contributeurs.

Pour les organismes, c’est l’opportunité de se faire connaitre auprès d’une cible diversifiée, nouvelle, de se forger une communauté d’ambassadeurs fidélisés.

Disposer de sa propre plateforme de crowdfunding permet de capitaliser sur ces efforts de communication, au bénéfice de ses propres projets présentés. Une organisation qui pilote un outil de financement participatif reste propriétaire des données collectées, à la différence d’une campagne portée sur un site intermédiaire.

Le modèle de la marque blanche

Il existe sur le marché français des prestataires de services proposant la mise à disposition de plateformes de crowdfunding en marque blanche.

Le modèle de la marque blanche permet à des opérateurs non experts du web de disposer rapidement et simplement de leur propre outil de financement participatif. Clé en main, évolutif et entièrement personnalisable, la souscription d’un service de location de plateforme embarque également toute la partie maintenance, support technique, ainsi que le conseil et l’accompagnement couvrant toutes les ressources nécessaires dans le suivi du projet.

La mise en place d’une plateforme de crowdfunding en marque blanche est accessible pour tout type d’acteur et toute thématique de projets.

Mipise, premier partenaire conseil et technologique des acteurs de la finance de demain, met à disposition une solution innovante et complète de plateforme de crowdfunding en marque blanche.

Doté d’un système de paiement intégré, l’outil s’adapte à toute typologie de projet et pour tout modèle de collecte confondu. La brique de crowdsourcing (vote, bénévolat de compétence, idéation collective, boite à outil digitale etc…) offre une ressource innovante, pour une plateforme complète de participation collaborative.