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Etablissements de santé et crowdfunding : des synergies à développer

Etablissements de santé et crowdfunding : des synergies à développer

Le décret d’application n° 2014-956 définissant les règles de création et de fonctionnement des fondations hospitalières créées en 2009 a été promulgué le 21 août 2014.

Destiné à encourager les investissements privés dans la santé, ce décret garantit la transparence de gestion des fonds affectés aux projets de recherche et d’innovation du secteur.


Le secteur s’est progressivement professionnalisé en développant une politique de mécénat intégrée au moyen de structures types fondation hospitalière ou fonds de dotation. Certains établissements hospitaliers ont également lancé leur propre cellule dédiée à la collecte de fonds au moyen de formulaires de collecte en ligne, visible sur le site web de la structure.


Les modèles de fundraising émergent au sein du secteur de la santé, ayant chacun leurs spécificité et avantages. Parmi eux, le crowdfunding, ou l’opportunité pour un établissement de disposer de sa propre plateforme de financement participatif.


Ce modèle d’économie collaborative en plein essor en France, demeure encore marginal auprès des milieux de la santé (1). Le crowdfunding répond pourtant à une demande croissante des donateurs privés à soutenir des projets spécifiques, de proximité et donnant du sens à leur épargne.


Pour les organismes publics, c’est l’opportunité de se constituer une communauté de donateurs fidélisés, ambassadeurs des projets qu’ils soutiennent, un canal de communication exemplaire.



Stimuler la participation et les synergies entre secteur public et privé

A l’inverse du modèle outre-Atlantique largement axé sur la collecte de dons auprès des particuliers (2), la collecte de fonds hospitalière en France provient encore essentiellement du Mécénat d’entreprises.


Publié tous les deux ans par le cabinet de conseil Admical, le Baromètre du mécénat d’entreprises indique que 9 % d’entreprises étaient mécènes en 2017 pour un budget allant de 3 milliards à 3,6 milliards d’euros (3). Parmi les secteurs plébiscités, celui de la santé représentait 11% des dépenses allouées.


La collecte de fonds par le financement participatif tend à se démocratiser, portée pour le moment par des plateformes spécialisées, régionales ou thématiques, mettant en avant des projets issus du secteur hospitalier, de l’innovation ou encore de la recherche.


La plateforme régionale Move.Corsica par exemple s'est impliquée auprès des hôpitaux, EHPAD et structures de santé du territoire pour soutenir ces établissements en pleine pandémie Covid-19. Le projet de collecte de fonds pour l'Hôpital de La Miséricorde d'Ajaccio a récolté en quelques semaines 70 044€ auprès de 744 donateurs particuliers. Le projet a bénéficié de la solide communauté de donateurs fidèles à la plateforme Move.Corsica.


Autre exemple, la plateforme Wiseed spécialisée dans l’investissement en entreprises, propose aux professionnels et particuliers d’investir dans des entreprises développant des solutions pour la santé publique. Diagnostic médical, e-santé, technologies médicales, développement de médicaments ou encore les solutions liées au service, la plateforme permet aux différentes entreprises du secteur de la santé de faire connaitre leur projet et les soumettre à l’investissement collaboratif.


Le secteur médical s’approprie progressivement l’usage du financement participatif. Parmi le vaste champ des possibilités d’actions qu’offre le crowdfunding, un modèle reste encore à la marge, celui pour un établissement hospitalier de disposer de sa propre plateforme de fundraising.


Plus spécifique et personnalisée que la collecte de dons via une page formulaire sur le site de l’établissement, bénéficier de son propre site de crowdfunding offre l’opportunité de porter des projets spécifiques, internes ou associés, de développer sa propre communauté de donateurs fidélisés devenant les meilleurs ambassadeurs des projets qu’ils soutiennent.


Pour la gouvernance de l’établissement c’est également l’occasion d’orienter la prise de décision sur un modèle participatif en ajoutant à la plateforme de collecte des briques additionnels dites de crowdsourcing tel que le vote en ligne, la boîte à idées, la mise en commun d’expertises ou encore le bénévolat de compétence.



Engagement participatif : quelle valeur ajoutée ?

Si le crowdfunding en France a levé 629 Millions d’euros en 2019 (56% de plus qu’en 2018 pour une nouvelle année record) il a avant tout permis au secteur public de porter des projets innovants, de proximité et ayant un impact positif social, éducatif ou environnemental.


Pour l’écosystème hospitalier, piloter son propre outil de financement participatif est un moyen de communiquer autour de projets tels que :


  • La recherche et le traitement de maladies spécifiques,
  • L’accès aux soins et aux médicaments (projets associatifs, dispensaires etc),
  • La vie à l’hôpital (formation de personnel, conditions de travail, acquisition de matériel etc),
  • Les projets d’accompagnement des patients.

Les donateurs valorisent les projets dans lesquels ils se sentent impliqués, avec lesquels ils vont pouvoir suivre une histoire et la partager auprès de leur réseau. La transparence est également un critère de premier ordre au cœur du projet de financement participatif. Le donateur sait où va son argent, il ne finance pas seulement un nom ou une marque mais bien un projet avec des objectifs concrets dont il a connaissance.


En disposant de sa propre plateforme de financement participatif, le centre hospitalier crée une relation de proximité et privilégiée avec le donateur. C’est l’opportunité de constituer sa propre communauté d’ambassadeurs.


Développé sur le même modèle que le crowdfunding, l’essor du numérique a ouvert la voie à la démocratisation du crowdsourcing, où production participative.


Boîte à idées digitale, bénévolat de compétences, vote en ligne, synergies d’expertises, sont autant d’actions pour réunir une communauté autour d’un objectif commun. Le crowdsourcing favorise l’engagement de la communauté permettant de :


  • collecter les avis et votes de particuliers autour d’un projet (recherche médicale, accueil des patients etc),
  • encourager les programmes de bénévolat de compétence au sein du personnel soignant,
  • recueillir des idées innovantes (amélioration des conditions salariales etc).

L’usage du crowdsourcing est un gain de confiance à la fois en interne auprès des salariés et collaborateurs, qu’en externe, auprès des particuliers, des membres de la communauté scientifiques.


Il est le reflet d’une démonstration d’intérêt par la gouvernance dans la prise de décision participative et collective.



Mipise, solution de crowdfunding et crowdsourcing en marque blanche

Mipise, fintech partenaire de l’économie collaborative, s’est emparée de l’émergence des technologies numériques au profit de la finance participative pour développer une solution en marque blanche clé en main, entièrement personnalisable et évolutive.


L’outil est doté d’un système de paiement intégré, qui automatise et facilite la gestion de des flux financiers, quelque soit le modèle de collecte (dons, prêts, royalties, titres). La solution est adaptée à tout type de projets et pour tout type d’acteur.


Le caractère 360° de la solution rend possible le croisement de plusieurs modèles de crowdfunding et crowdsourcing pour une plateforme d’engagement participatif hybride et unique.


Avec plus de 50 plateformes clientes dans de multiples secteurs privés et publics (collectivité, grands comptes, immobilier, associations, fondations, banques etc) Mipise est le leader en France dans la création de plateformes de crowdfunding et de crowdsourcing en marque blanche, avec pour vocation première la démocratisation de l’économie participative.