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Money 20/20 : MIPISE présente sa solution de gestion des flux financiers hors zone SEPA
Cette année, MIPISE, solution SaaS de plateformes de crowdfunding en marque blanche et expert dans la digitalisation des services financiers, faisait partie des 11 fintechs sélectionnées pour exposer au sein du pavillon French Tech de Business France. MIPISE a choisi le Money 20/20 pour présenter sa solution de gestion des flux financiers destinée aux plateformes de crowdfunding hors zone SEPA, avec un focus sur le continent africain, une région encore peu représentée cette année au salon.
Quelles tendances pour le futur des systèmes de paiement ?
S’il est bien une tendance confirmée par le Money 20/20, c’est la transformation majeure de l’industrie des paiements opérée par les startups et géants de la tech. Avec la Directive sur les services de paiement (DSP2) qui entrera en vigueur en septembre 2019, le parcours client et le partage des données est au cœur de toutes les innovations pour apporter une expérience créative capable d’enrichir la connaissance des consommateurs et leur comportement d’achat. L’objectif de demain est de pouvoir consommer sans sortir son portefeuille et recevoir des notifications de paiement en temps réel.
Autre sujet phare du Money 20/20, l’utilisation de l’Intelligence Artificielle, notamment pour simplifier le parcours client ou pour détecter et automatiser les tentatives de fraude.
Enfin, on retiendra parmi les grandes annonces faites, l’essor des outils de vente en capacité de s’adapter à chaque marché, en vue d’une internationalisation des systèmes de paiement.
A quand un Money 20/20 africain ?
Si l’industrie des services financiers confirme son dynamisme et sa volonté de proposer des solutions internationales, il reste une région encore peu représentée, le continent africain, malgré la présence de quelques acteurs et fintechs au Money 20/20.
Pourtant, avec plus de 140 millions d’abonnés mobile en 2018(1) pour un total d’environ 277 millions répartis sur tout le globe, l’Afrique se démarque avec l’usage du paiement mobile. Dans des pays où la bancarisation reste encore marginale mais où l’usage du téléphone est très répandu, le paiement mobile est devenu en quelques années, un outil de premier plan. De nombreuses fintechs africaines ont vu le jour pour accompagner et développer l’essor de ce mode de paiement sur le continent.
Les startups émergent et l’entrepreneuriat en Afrique se développe, mais obtenir des fonds propres reste complexe. Trouver des financements est une problématique de taille pour les entrepreneurs qui souhaitent monter leur projet. Frilosité des banques, manque d’attractivité de la part des fonds d’investissements … pour parer au refus des acteurs traditionnels, des solutions alternatives émergent tels que le financement participatif, qui, bien connu en Occident, n’en est encore qu’à ses prémices en Afrique.
Une solution pour soutenir le crowdfunding dans les pays où les établissements de paiement sont absents
Le crowdfunding, ou foisonnement par la foule, permet aux porteurs de projets de lever les fonds nécessaires au développement d’une activité, d’un produit ou encore d’une solution, grâce à l’apport de ressources financières par des contributeurs et investisseurs aux profils variés. Le financement peut prendre la forme d'un don, d'un prêt avec ou sans intérêts, ou encore d'un investissement en capital.
Au niveau règlementaire, le crowdfunding dispose dans certains pays de cadres juridiques qui assurent son bon fonctionnement et participent à prévenir les risques de fraude, de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme. Dans les pays de la zone SEPA par exemple, une plateforme de crowdfunding doit disposer d’un statut qui l’habilite à fournir des services de paiements et bénéficier d’un partenariat avec un prestataire de service de paiement agréé (Etablissement de Paiement ou Etablissement de Monnaie Electronique), dans le but de déléguer la gestion et l’automatisation des flux financiers à un établissement compétent. Le gestionnaire de plateforme est ainsi protégé et peut se concentrer sur son cœur de métier.
Dans les pays de la zone SEPA, le processus de circulation des flux financiers d’une plateforme de crowdfunding est fluide et automatisé grâce à un acteur central qu’est l’Etablissement de Paiement.
A l’inverse, dans les pays où les établissements de paiements sont absents, comme sur le continent africain, la gestion des flux entrant et sortant est complexe, faute d’automatisation. Cela restreint l’usage et le bon fonctionnement du crowdfunding et vient altérer toute la chaine de financement alternatif.
Face à ce constat, et dans l’objectif d’accompagner le développement des services financiers sur le continent, MIPISE propose une solution pour faciliter la gestion des flux financiers des plateformes de crowdfunding. En tant que leader de la création de plateformes de crowdfunding en marque blanche, MIPISE a pour vocation première de faciliter l’essor de la finance alternative et d’ouvrir le crowdfunding à un large panel de pays.
Présentée au Money 20/20, la solution MIPISE permet de créer une plateforme qui dispose de toutes les fonctionnalités techniques de gestion de compte de paiement d’un Établissement de Paiement, en partenariat avec un établissement bancaire local. Pour le gestionnaire de la plateforme, c’est l’opportunité de fluidifier et d’augmenter les entrées et sorties des flux, et d’être apte à proposer divers modes de collectes (dons, prêts, royalties, titres), au même titre qu’une plateforme en zone SEPA adossée à un Établissement de Paiement.
L’ambition de MIPISE est forte, son objectif est d’accompagner l’usage du crowdfunding dans tous les pays où l’entrepreneuriat et la recherche de fonds alternatifs sont en plein boum. Le développement économique de demain dépend des innovations d’aujourd’hui, pour un usage des systèmes financiers collaboratif et accessible au plus grand nombre.
Le salon MONEY 20/20 a été l'occasion pour les deux fondateurs de MIPISE, Michel Ivanovsky et Jean-Michel Errera de rencontrer de nombreux acteurs de l'économie des paiements et du numérique et de promouvoir les objectifs de MIPISE. Il a été aussi l’occasion d’identifier les innovations et technologies pouvant participer au développement de la solution MIPISE, tels que le Chatbox ou l’intelligence artificielle pour la reconnaissance des documents par exemple.