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Ce sont plus de 44 000 projets qui ont été mis en ligne sur la période et la finance participative jusque-là cantonnée au financement de projets culturels et solidaires s’est étendue à d’autres secteurs d’activité. Elle devient un phénomène de société et on commence à voir poindre par exemple des platesformes de nature « communautaire » ou « thématique ».

Sans doute convient-il, de garder encore la tête froide. Les volumes générés par le crowdfunding sont sans commune mesure avec ceux du système bancaire traditionnel, mais il faut bien commencer !

Les résultats obtenus sont remarquables si l’on considère que la finance participative est encore bridée mais plus pour longtemps, par la règlementation. L’ordonnance annonçant sa libéralisation et dont les décrets d’application sont attendus prochainement ne prendra effet que début octobre. L’activité prêts encore très modeste devrait par exemple connaître un véritable essor.

Bref, il serait intéressant de continuer à prendre les paris, mais il ne serait pas étonnant que les volumes d’activité triplent d’ici juin 2015, à en juger par l’intérêt récent que portent à la Finance Participative des acteurs économiques aussi différents que des régions, des fondations , des ONG, des business Angels , des grandes entreprises, des assurances, des banques et même la vénérable Caisse des dépôts.